Germaine Dieterlen
Sa formation initiale
Issue d’une famille protestante cévenole, Germaine Dieterlen a trente ans lorsqu’elle reprend ses études en 1933. Elle passe son baccalauréat, suit les cours de l’Institut d’ethnologie et obtient son diplôme en novembre 1935 [1]. En parallèle, elle travaille depuis 1934 comme bénévole au Musée d’ethnographie du Trocadéro, dans le département d’Afrique noire [2]. À la demande de Marcel Griaule, elle commence par reproduire les pyrogravures des calebasses dahoméennes rapportées par la mission Dakar-Djibouti en prévision d’une note ethnographique illustrée qui deviendra en 1935 sa première publication, cosignée par Griaule [3]. Quelques mois plus tard, en janvier 1936, elle est élue à la Société des africanistes [4].
1.Registre des diplômes de l’Institut d’ethnologie (Bibliothèque centrale du Muséum, 2AM2B4) ; Gilbert Rouget, In memoriam Germaine Dieterlen, Journal des africanistes, 71 (1), 2001, pp. 17-23, ici p. 18.2.Lettre de Georges Henri Rivière à Melle Rivet, 31 mai 1935 (Bibliothèque centrale du Muséum, 2AM1A8c).3.Marcel Griaule et Germaine Dieterlen, Calebasses dahoméennes (documents de la mission Dakar-Djibouti), Journal de la Société des africanistes, V (2), 1935, pp. 203-246 ; Entretien avec Germaine Dieterlen à propos de Marcel Griaule et du cinéma ethnographique, in C. W. Thompson (ed.), L’Autre et le sacré. Surréalisme, cinéma, ethnologie, Paris, L’Harmattan, 1995, pp. 433-441, ici p. 435.4.Journal de la Société des africanistes, VI (2), 1936, p. 227.