Marcel Larget
Ses liens ultérieurs avec l’africanisme
S’il effectue quelques relevés topographiques en pays dogon pendant ses deux dernières missions, cet homme discret, jamais interviewé, n’écrit aucun texte à l’issue de ses voyages, pas même pour évoquer ses expériences africaines. Au retour de Sahara-Soudan, il reprend son métier de menuisier et s’éloigne apparemment du milieu ethnologique. Pourtant, dix plus tard, il s’en rapproche à nouveau en étant élu en 1945 à la Société des africanistes, sur proposition de Marcel Griaule et de Solange de Ganay [1].
1.Sur Marcel Larget, voir Éric Jolly & Marianne Lemaire, La mission Dakar-Djibouti au fil des textes, in Marcel Griaule & al., Cahier Dakar-Djibouti, Meurcourt, Éditions Les cahiers, 2015, p. 37-39 ; Éric Jolly, Démasquer la société dogon. Sahara-Soudan (janvier-avril 1935), Les Carnets de Bérose n° 4, Lahic / DPRPS-Direction des patrimoines, 2014, p. 12, 35-36, 109 (ouvrage en ligne : http://www.berose.fr/? Demasquer-la-societe-dogon-Sahara).