Roger Mourlan
Du cinéma à la menuiserie et à la mécanique
Après la mission Sahara-Soudan, Roger Mourlan cesse de participer à des missions scientifiques, mais il continue de réaliser des documentaires avec son père dans leur studio de Montfermeil. Au début de la guerre, il est obligé de changer d’activité après la réquisition de leur matériel cinématographique par l’armée : il devient fabricants de jouets en bois, puis menuisier-ébéniste, avant de se reconvertir finalement dans la mécanique et l’électronique. Il retourne néanmoins en pays dogon quelques années avant sa mort en 1987 [9].
9.Les informations sur le parcours professionnel de Roger Mourlan ont été fournies par son fils Albert Mourlan, puis publiées par Éric Jolly, Démasquer la société dogon. Sahara-Soudan (janvier-avril 1935), Les Carnets de Bérose n° 4, Lahic/DPRPS-Direction des patrimoines, 2014, p. 109 et n. 97 p. 116, en ligne : http://www.berose.fr/IMG/pdf/ej_27_10_web.pdf. Se reporter aussi à la notice sur la mission Sahara-Soudan.