Ethnobotanique
Collectes botaniques
Dès la mission Dakar-Djibouti, à l’occasion de laquelle Abel Faivre est chargé de constituer un herbier qui sera reversé au Muséum national d’histoire naturelle de Paris, des fiches « Botanique » puis « Ethnobotanique » sont établies pour chaque végétal. Elles indiquent, dans le meilleur des cas, le lieu et la date de la collecte, les mesures de la plante, son nom vernaculaire et ses différents usages. Exceptionnellement, certains spécimens sont également photographiés avant d’être ramassés[7]. Alors que les deux cent cinquante spécimens collectés à Gondar sont déterminés par le missionnaire Charles Sacleux, chargé de l’étude des herbiers d’Afrique de l’Est au Muséum[8], ceux qui sont récoltés au pays dogon en 1935 et 1937 sont identifiés par François Pellegrin, sous-directeur du Laboratoire de Phanérogamie du Muséum et spécialiste de la flore gabonaise.