Germaine Dieterlen
Sa carrière scientifique
Germaine Dieterlen est élue directrice de recherche au CNRS en 1950, puis directrice d’étude à l’École pratique des hautes études en 1956, où elle occupe la nouvelle chaire « Religions d’Afrique noire ». De 1969 jusqu’à sa retraite en 1973, elle anime au CNRS le groupe de recherche sur les religions africaines qui deviendra, en 1974, le laboratoire « Systèmes de pensée en Afrique noire », dirigé conjointement par Luc de Heusch et Michel Cartry [17]. On lui confie également d’autres responsabilités à la mort de Marcel Griaule : en 1956, elle devient vice-présidente de la Société des explorateurs [18] et, de 1957 à 1975, elle occupe le poste de secrétaire générale de la Société des africanistes [19].